La longue traîne à Florence

Cet été a été bien remplit, d'une part avec les été tic de Bretagne et cette conférence sur les modèles économiques qui m'a bien aidé à dégrossir le sujet, et d'autres part par un séjour en Toscane avec quelques témoignages ici et ici et ici ou alors ici.

Et comme d'ab, j'ai encore mashupé un max...

Finalement, le web 2.0 n'est vraiment pas quelque chose de nouveau quand on va en plein mois d'août voir Florence étendre sa la longue traîne.

Du monde, beaucoup de monde, énormément de monde, pour qui, le fait même d'être là est en soi une récompense. Une foule pour qui la ville est un moment de consommation. Et la ville propose des services à la hauteur des attentes. Des services attractifs (les monuments historiques, le spectacle même de la foule, les pas de Sthendal et le "j'ai vu la statue de David") qui sont gratuits, des publicités comme celle géante sur une des places proche de la signora pour un produit hyper luxe et hyper qui apporte un tres lucratif complément au café du dessous.

Florence est en soi une marque de luxe et ce qui n'est pas gratuit (marcher dans la ville) est très cher. de plus, les marques se renforcent les unes les autres (Ah ! acheter un Jack Sparrow dans le magasin Dysney situé entre le Duomo et la Signora - t'as acheté ça chez Dysney - Chez Disney, oui, mais chez Dyney à Florence - ouah le pied).

Ensuite, on peut passer en version premium, et accéder à une foule de petits services (manger des glaces ; boire un verre de vin ou un caffé) ou de service plus importants et plus chers (visiter le duomo ou les Offices). Pour ces derniers la capacité des serveurs est en surchauffe (2 heures de queue). A quand le prochain upgrading ?

Nous ne pouvons qu'être satisfait par les services offerts.

Autour de ses services, des mashup se sont développés comme ses statues vivantes, plus vraies que nature, en contrebas des statues des florentins célèbres longeant les Offices. Florence est open source. Les monumentales API sont à la disposition de tous.

La longue traine dans toute sa splendeur.

Et puis j'ai vu mourir le web 2.0...