Le Prix de la Confiance - Le Capital Confiance
Dans la série des commentaires sur le livre de Martin Roulleaux Dugage, le Prix de la Confiance, voici le chapitre 3, Le Capital Confiance.
Un chapitre très court sur ce qu'est la confiance. Que faut-il en retenir ? Je résumerais ce chapitre comme ça :
Les entreprises qui gagnent sont celles dans lesquelles la confiance règne.
La confiance, c'est :
- une relation gagnant-gagnant (c'est à la mode, mais ça veut dire que je donne si je reçois en échange et vice-versa))
- rendre à César... et la suite
- ne pas pointer du doigt les responsables supposés des échecs, mais apprendre de ses échecs...
Ce que j'aime bien aussi dans ce chapitre, c'est le petit graphe qui représente la qualité de l'engagement des personnes, de la peur jusqu'à la confiance...
Si je ne dois retenir qu'une seule phrase des paragraphes qui suivent, ce serait celle-ci : "... il faut bien comprendre que la confiance est la pierre angulaire du management des connaissances de l'entreprise...". Bref, s'il n'y a pas de confiance, inutile de se lancer dans une démarche de management des connaissances !
Enfin, le tableau de la dernière page résume un certain nombre de pré-requis aux bonnes relations de confiance, dont je retiens les suivantes :
- la porte du chef est toujours ouverte
- les organigrammes sont très horizontaux
- les échecs sont systématiquement l'occasion d'apprendre (jamais deux fois la même erreur)
Bon concrètement, je vous propose un petit exercice : répondez donc à la question suivante : qu'est-ce qui fait que j'ai confiance dans mon chef ?
Et pour ma réponse, voici une petite histoire :
Il y a quelques années, j'avais un chef qui était un manipulateur né... Et pourtant, je ne me suis jamais aussi bien entendue avec mes supérieurs qu'avec lui ! Alors pourquoi ? Sûrement parce qu'il ne s'en cachait pas, et que je le savais, cela faisait partie de notre relation. Maso ? Non, pas du tout. Je pense que je lui servais de "base de référence", il testait la validité de ses argumentations en observant mes réactions... Et nous en rigolions ensuite, en cherchant à améliorer la réflexion de chacun... Evidemment, il avait en dehors de ça d'autres qualités et en particulier celle de toujours rechercher les accords gagnant-gagnant, ceux où chacun trouve son compte. Et il nous a toujours encouragés à aller de l'avant. Il me disait souvent : "je ne comprends pas pourquoi tu as aussi peu confiance en toi, tu te dévalorises toujours, tu devrais mieux t'estimer...". Bien entendu, sa porte était toujours ouverte !
Allez, à vous !