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Les Anciens du DESS CVIR sévissent encore
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14 janvier 2007

Le Prix de la Confiance - Le Capital Confiance

Dans la série des commentaires sur le livre de Martin Roulleaux Dugage, le Prix de la Confiance, voici le chapitre 3, Le Capital Confiance.

Un chapitre très court sur ce qu'est la confiance. Que faut-il en retenir ? Je résumerais ce chapitre comme ça :
Les entreprises qui gagnent sont celles dans lesquelles la confiance règne.
La confiance, c'est :

  • une relation gagnant-gagnant (c'est à la mode, mais ça veut dire que je donne si je reçois en échange et vice-versa))
  • rendre à César... et la suite
  • ne pas pointer du doigt les responsables supposés des échecs, mais apprendre de ses échecs...

Ce que j'aime bien aussi dans ce chapitre, c'est le petit graphe qui représente la qualité de l'engagement des personnes, de la peur jusqu'à la confiance...

Si je ne dois retenir qu'une seule phrase des paragraphes qui suivent, ce serait celle-ci : "... il faut bien comprendre que la confiance est la pierre angulaire du management des connaissances de l'entreprise...". Bref, s'il n'y a pas de confiance, inutile de se lancer dans une démarche de management des connaissances !

Enfin, le tableau de la dernière page résume un certain nombre de pré-requis aux bonnes relations de confiance, dont je retiens les suivantes :

  • la porte du chef est toujours ouverte
  • les organigrammes sont très horizontaux
  • les échecs sont systématiquement l'occasion d'apprendre (jamais deux fois la même erreur)

Bon concrètement, je vous propose un petit exercice : répondez donc à la question suivante : qu'est-ce qui fait que j'ai confiance dans mon chef ?

Et pour ma réponse, voici une petite histoire :
Il y a quelques années, j'avais un chef qui était un manipulateur né... Et pourtant, je ne me suis jamais aussi bien entendue avec mes supérieurs qu'avec lui ! Alors pourquoi ? Sûrement parce qu'il ne s'en cachait pas, et que je le savais, cela faisait partie de notre relation. Maso ? Non, pas du tout. Je pense que je lui servais de "base de référence", il testait la validité de ses argumentations en observant mes réactions... Et nous en rigolions ensuite, en cherchant à améliorer la réflexion de chacun... Evidemment, il avait en dehors de ça d'autres qualités et en particulier celle de toujours rechercher les accords gagnant-gagnant, ceux où chacun trouve son compte. Et il nous a toujours encouragés à aller de l'avant. Il me disait souvent : "je ne comprends pas pourquoi tu as aussi peu confiance en toi, tu te dévalorises toujours, tu devrais mieux t'estimer...". Bien entendu, sa porte était toujours ouverte !

Allez, à vous !

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Commentaires
R
Pou revenir sur ton histoire, fondamentalement tout est dans la relation que deux personnes ont entre elles et dans les jeux d'images et de séduction qui se jouent entre elles.<br /> <br /> Les jeux d'images<br /> - je suis commme ça... (objectivité)<br /> - je me vois comme ça... (subjectivité)<br /> - Les autres me voient comme ça...<br /> - je veux que les autres me voienet comme ça...<br /> - je sais que les autrs me voient comme ça...<br /> - je sais que les autres savent etc...<br /> <br /> Les jeux de séduction<br /> - Il y a des gens que l'on aiment instinctivement<br /> - d'autres que l'on détestent<br /> - d'autres que l'on aime plus ou moins<br /> <br /> Le langage des corps (une relation, c'est d'abord deux corps qui évoluent l'un à côté de l'autre) est quelque chose de trs puissant qui fait que l'on pourra apprécier quelqu'un qui est largement détesté par le groupe et cette personne détestable pourra se révler charmante etc. <br /> <br /> C'est je crois, un des avantages de la relation à distance que de mettre à distance justement ces deux langages.
R
La description que tu fais de la relation avec ton ancien chef pourrait être celle que j'ai eu une année, l'année où j'ai cru que je pourrais faire changer les choses dans mon boulot.<br /> <br /> A ce moment-là, je me sentais appartenir au cercle informel dont parle mopsos dans son livre. Je ne demandais rien de plus que d'agir dans ce cadre.<br /> <br /> Un mot, un seul a tout détruit d'un coup.<br /> <br /> Ce sera l'objet du troisième billet que je compte faire sur les pronoms personnels, en espérant que cela ne vous soulent pas trop.
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