Je n'ai pas fini ma journée
L'autre jour, le boss m'a dit "à 17h30, je n'ai pas fini ma journée."
"Bé, moi non plus ! qu'j'lui ai répondu.
Et c'est vrai. Je rentre, je m'occupe de mes enfants, je fais faire les devoirs, je prépare à manger (on est deux pour ça bien sûr), ensuite je vais les coucher, je leur racconte une histoire. Ensuite je passe sur le web où je fais de la veille ou du blogging ou le tutorat, ou...
Mon temps est bien rempli et mon utilité sociale est largement aussi importante que celle des personnes qui veille tard le soir dans leur boite !
Je n'ai rien contre les personnes qui font comme ça. Bien souvent elles n'ont pas le choix et si elles l'ont, c'est de mon point de vue respectable ! Mais je ne suis pas d'accord pour les ériger en modèle. D'autant plus que derrière ça il y a l'idée que il y a les fainéants qui travaillent 35 heures et les autres !
EN fait, je pense que cette idée d'utilité sociale est fondamentale. A mon avis, notre salaire devrait être la mesure de notre investissement et de notre engagement social. Lequel engagement social prendrait en compte le temps passé à son travail mais aussi le temps passé à élever ses gosses mais aussi le temps passé en diverses activités sociales. Il y aurait probablement des pondérations à trouver mais je trouve que ce serait plus juste.
En fait je trouve que le temps de travail est quelque chose de trop réducteur. Il y a un temps social et un temps privé, libre à chacun de gérer ses deux temps comme bon lui semble !
Ces temps centrés sur la personnes et non plus sur la tâche (l'emploi) vont dans le sens de l'individualisation et de la centralité accordé à l'individu unique que nous sommes tous.