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Les Anciens du DESS CVIR sévissent encore
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19 avril 2008

Je n'ai pas fini ma journée

L'autre jour, le boss m'a dit "à 17h30, je n'ai pas fini ma journée."
"Bé, moi non plus ! qu'j'lui ai répondu.

Et c'est vrai. Je rentre, je m'occupe de mes enfants, je fais faire les devoirs, je prépare à manger (on est deux pour ça bien sûr), ensuite je vais les coucher, je leur racconte une histoire. Ensuite je passe sur le web où je fais de la veille ou du blogging ou le tutorat, ou...

Mon temps est bien rempli et mon utilité sociale est largement aussi importante que celle des personnes qui veille tard le soir dans leur boite !

Je n'ai rien contre les personnes qui font comme ça. Bien souvent elles n'ont pas le choix et si elles l'ont, c'est de mon point de vue respectable ! Mais je ne suis pas d'accord pour les ériger en modèle. D'autant plus que derrière ça il y a l'idée que il y a les fainéants qui travaillent 35 heures et les autres !

EN fait, je pense que cette idée d'utilité sociale est fondamentale. A mon avis, notre salaire devrait être la mesure de notre investissement et de notre engagement social. Lequel engagement social prendrait en compte le temps passé à son travail mais aussi le temps passé à élever ses gosses mais aussi le temps passé en diverses activités sociales. Il y aurait probablement des pondérations à trouver mais je trouve que ce serait plus juste.

En fait je trouve que le temps de travail est quelque chose de trop réducteur. Il y a un temps social et un temps privé, libre à chacun de gérer ses deux temps comme bon lui semble !

Ces temps centrés sur la personnes et non plus sur la tâche (l'emploi) vont dans le sens de l'individualisation et de la centralité accordé à l'individu unique que nous sommes tous.

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Commentaires
J
A lire pour l'identité des idées developpées http://jacques.houdremont.fr/52/developpement-numerique-et-si-la-valeur-referente-etait-letre-humain
C
ouhhh, mais ça se lâche ici ! Alors, d'abord les gros cailloux, toujours en premier dans le seau ... Ensuite, Anne, on ne disparaît pas dans le miroir, on le traverse, faut pas avoir peur, lol ... Et s'ils sont "méchants" avec toi, faut aller demander des explications, non mais !<br /> Et puis pour les journées de travail qui s'éternisent, chacun devrait pouvoir faire comme il veut et surtout ne pas rester que pour bien se faire voir, c'est idiot, c'est comme les fayots à l'école ! <br /> Et pour l'utilité sociale, je suis bien d'accord, ça déborde du temps de travail stricto census. Tiens, l'autre jour, j'ai pensé à un truc tout bête, imaginons que pour toute personne qui reçoit le chômage ou le RMI ou autre aide qui remplace le revenu du travail, si, sur la base du volontariat, on mettait en place un système de contribution à la société, disons 4 heures de son temps par mois. C'est rien 4 heures par mois! Cela serait ouvert aux associations, aux collectivités locales, aux entreprises de moins de 20 salariés, par exemple. Si vous multipliez le nombre d'allocataires par 4, puis par 12, puis par le taux horaire du smic, on arrive très très largement à des milliards d'euro. Quelle énergie ! Parce que finalement le travail cela ne manque pas, c'est l'argent qui soi-disant manque. Et qui sait, cette solution pourrait créer même de l'emploi, car les gens utiliseraient leurs compétences et pourraient trouver des solutions nouvelles, intelligentes pour le bien commun. Je ne comprends pas que personne n'y ait pensé, à moins que cela soit dérangeant que les citoyens s'auto-organisent, s'entraident, sortent de l'esprit mouton ! Les pouvoirs centralisés n'aiment pas cela, il est vrai !
A
C'est pas récent, tout ça...<br /> <br /> Je me souviens que lorsque mon père est arrivé ici, en normandie, prenant la tête du plus gros employeur de la région (à l'époque, pas loin de 5000 salariés), il s'était rendu compte que les "cadres" restaient très tard le soir, mais en fait ne faisait plus rien disons... après 18h - 18h30, seulement papoter et faire acte de présence... Et emm... papa qui aurait bien voulu avoir quelques minutes pour pouvoir tranquillement signer son courrier ou lire sa revue de presse, ou préparer la journée du lendemain !<br /> <br /> Alors il les a littéralement foutus dehors... en leur disant qu'il ne voulait voir personne (sous-entendu ne parler à personne) après 18h30<br /> <br /> Ses ingénieurs avaient été quelque peu surpris... C'est rien de le dire... Puis, petit à petit, voyant que papa ne calait pas, sont partis un peu plus tôt et puis encore un peu plus tôt... Je n'avais pas réalisé à quel point il était pour la paix des ménages, finalement !<br /> <br /> Une chose est sûre : il était toujours rentré à la maison à 19h15 au plus tard et il ne travaillait JAMAIS à la maison. La seule chose que je lui ai vu faire parfois le samedi matin, c'était lire la revue de presse.<br /> <br /> Après ça, je n'ai pas besoin de chercher bien loin pour comprendre pourquoi je ne suis pas capable de travailler à la maison... Je surfe, je blogue, je tuteure nos étudiants chéris, je veille, mais travailler... JA-MAIS... Beeeuuurrk !
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