Pragmatisme, plutôt que dogmatisme
J'ai participé à une réunion ce matin, très intéressante au demeurant, qui permet de remettre certaines choses en perspective.
Le thème de
cette réunion était le "design" d'un référentiel de données/information
d'entreprise nous permettant de répondre aux attentes de nos clients en
garantissant qoalité de service, respect des normes et standards et
autres bonnes pratiques.
Il y avait autour de la table deux
référents ITIL (Information Technology Infrastructure Library - référentiel de bonnes pratiques dans les services TIC d'origine anglaise), une experte GED, le responsable de la relation avec
notre plus gros client et moi, qui cherche aujourd'hui à développer une
vision d'urbaniste sur notre SI interne.
Ce qui a été très intéressant, en dehors du strict contenu de la réunion, c'était de voir se confronter deux visions du monde :
- L'une, développée par l'un des référents ITIL, imprégnée d'un certain dogmatisme, où la lettre de la loi est parfois aussi importante que l'esprit.
- L'autre, plus générale à l'ensemble des participants, empreinte d'un pragmatisme certain, au sens de la définition donnée par le blog philo, ici : "Sens aigu des exigences du réel, capacité de sacrifier le souhaitable au possible, souci de l’efficacité".
Voilà, c'était exactement ça. L'essentiel a tourné autour de la discussion suivante : doit-on, sous prétexte que le référentiel de bonnes pratiques que l'on veut déployer dans la maison le préconise, chercher à tout prix à mettre en oeuvre un système d'informations de type centralisateur, capable de répondre plus ou moins bien à l'ensemble des besoins (position dogmatique) ou être pragmatique et reconnaître que les outils sont spécialisés et qu'il est illusoire de vouloir faire de la gestion de parc avec un outil de gestion documentaire ou de la gestion documentaire avec un ERP à vocation financière ?
Cette fois, le pragmatisme a prévalu.