Profession repreneur

Voici une lecture à mettre entre toutes les mains... Ce ne sont pas les tribulations d'un chinois en Chine, mais bien celles d'un repreneur en puissance qui n'y connaît rien et qui ne sait qu'une chose : il a un peu d'argent et n'a plus envie d'avoir de patron.

Toute la suite raconte le cheminement vers la reprise d'une entreprise, qu'il s'agisse des entretiens avec les banquiers, les financiers, les patrons qui veulent vendre, ou qui ne le veulent pas, les arnaques évitées parfois de justesse, le tout avec exemples à l'appui.

J'aime beaucoup, le ton est à l'humour, l'auteur ne se prend pas au sérieux, du moins pas trop. En fait, c'est justement parce que j'en connais l'auteur que je vous en parle de ce livre, puisqu'il ne s'agit pas de TIC encore une fois. Je l'ai côtoyé dans une de ses vies antérieures, pour tout dire dans la dernière avant cette aventure. J'ai lu son livre aussi parce qu'il faisait quelques allusions à cette période et je voulais savoir ce qu'il en pensait et ce qu'il pensait de l'entreprise dans laquelle il travaillait à cette époque (la mienne). Et bien je crois que nous sommes assez d'accord tous les deux sur la situation... Voici l'un des principaux extraits à ce sujet (ça tombe bien, ce n'est pas moi qui l'écrit) :

"...Désaccord stratégique ? Certainement oui, ... s'il y avait eu une stratégie. Divergence culturelle et politique, non-appartenance au sérail plus sûrement. Et pas mal de calculs individuels plus ou moins
avouables que je n’ai pas su ou pas voulu tuer dans l’oeuf..."

Alors, vous voudrez sans doute savoir pourquoi nous y restons, si c'est ainsi ? Et bien sans doute pour les mêmes raisons qui faisaient qu'il n'avait pas envie de s'en aller, lui non plus :

"...Sans cet accident de carrière, je n'aurais probablement pas quitté le « confort » anesthésiant d'un grand groupe (celui-là ou un autre) pour rejoindre une PME..."

Cynique, sans doute un peu. Mais tellement vrai. Je m'y reconnais, je fais partie de ceux qui n'ont pas forcément envie de tout plaquer, de perdre leur confort, de tout remettre en question au moment où d'autres commencent à penser à leur fin de carrière... De quoi alimenter mes rêves encore quelques années.

Comments

[richard]

Ouais !

Pour avoir eu la conversation avec toi...

tout pareil !

Perso je sais qu'il faudra que je dmissionne ou qu'on me foutte dehors. Ce n'est souvent que dos au mur qu'on arrive à faire qchse.

sur ce je retourne à mes vacances