Pourquoi le marché du KM ne peut pas décoller...

Même si Richard accusera encore une fois ce billet de "confiture de liens", je ne peux m'empêcher de vous renvoyer sur le blog anglais de notre ami mopsos... C'est tragique, comme il le dit lui-même, mais la petite BD de Dilbert qu'il y a insérée dans ce billet explique bien pourquoi nous avons tant de mal à convaincre nos supérieurs du bien-fondé de nos propositions... L'argent sort de leur poche mais le retour sur investissement (le fameux ROI, sésame indispensable à tout investissement dans une société pilotée par la marge financière) n'y rentre pas... Et cela n'a donc aucun intérêt... sauf pour ceux qui acceptent de sacrifier leur intérêt personnel sur l'autel du bien commun. Avouons qu'ils sont plutôt rares... à une époque où la part variable des cadres de haut niveau est évaluée justement sur la marge qu'ils ont directement générée !

Je rêve du jour où une partie non négligeable de leur performance serait évaluée sur la marge qu'ils auraient contribué à faire émerger dans les services voisins... une sorte de performance croisée, qui à mon avis permettrait de favoriser un peu plus la collaboration entre services et permettrait peut-être de s'entourer d'un peu moins de barbelés.

Comments

[richard]

J'ai rien dit moi sur les confitures de liens, j'ai juste dit que c ainsi que figoblog les appelait et je trouve l'expression heureuse. ;-)


Mopsos répond en ce sens à un commentaire qui lui est fait sur son livre (même adresse que précédemment) à propos du ROI.

Ce que tu énonce, Anne, correspond en fait à la démarche hollistique tel que Eunika nous l'a présenté et va à l'encontre de la segmentation baroniale (cf. prix de la confiance), ce qui suppose que l'information qui est le pouvoir ne soit plus objet de rétention conditionnant l'allocation des ressources, mais soit partagée. Ai-je bien compris ?