Les grandes entreprises ont parfois le sens de l'éthique

Ce matin, j'ai écouté une partie de Rue des entrepeneurs, l'émission de France Inter... Il y était question de ces grandes entreprises présentes dans les pays ravagés par le SIDA... Bien que cela n'ait rien à voir avec les chroniques habituelles que je publie sur ce blog, cela me paraît néanmoins intéressant d'en parler, car les dirigeants qui s'y sont exprimés y expliquent pourquoi et comment ils mènent une politique de santé publique qui n'est plus seulement réservée à leur personnel. Ecoutez en particulier Anne Lauvergeon expliquer ce que fait Areva au Niger, avec un hôpital qui voit passer 200.000 personnes par an et la formation de médecins ou de pharmaciens.

Comme quoi, sans être philantropes, puisqu'elles y trouvent leur compte, ces grandes entreprises peuvent faire preuve de sens civique...
 

Comments

[richard]

Leur intérêt : il est très difficile de former un technicien spécialisé, donc s'il est fauché par le SIDA, il faut recommencer. Il est donc plus simple de lutter contre la maladie que de former un ouvrier. D'autant plus que cela peut entrer dans le budget mécénat, philantropie, image de marque. Toutes les politiques de santé publique, dans tous les pays du monde, qu'il s'agisse des états ou alors d'entreprise privée suivent ce principe. Exemple : la cigarette. Je serais curieux de connaître ce qu'il en est sur le paludisme par exemple.